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Mots de velours

5 avril 2011

Mots kinappés 4

Vas-y, lape, c'est pour toi ! Créé le 21 Mai à 15:12 
Ils avaient attendu ces retrouvailles avec une telle impatience... Tous les deux engoncés dans une vie morne dans laquelle ils ne se reconnaissent pas, leur désir mutuel est un phare, une évidence, et ils ne rêvent que de brûler rétine et peau au contact l'un de l'autre.

Il a pris une mine sévère et un ton impératif sitôt franchie la porte de cette chambre d'hôtel. Oh oui, il est bien décidé à faire en sorte qu'elle couvre de ses cris de plaisir le chant des mouettes, là dehors... Les femmes de ménage ont ouvert la porte-fenêtre donnant sur la balcon pour aérer la chambre. Qu'importe.
"Mets-toi là!" dit-il en désignant la table posée contre le mur de droite. Elle parait perplexe, il se dirige vers le mur d'en face. Et il s'asseoit, calmement, avant d'ajouter "tu vas te caresser devant moi!"
Elle n'a pas envie de résister à cet ordre, et pour tout dire, sentir tant d'assurance et d'audace de la part de cet homme habituellement si doux l'excite. Elle n'a pas besoin de se caresser pour mouiller. Oui, elle va se caresser pour lui: c'est un de ses fantasmes depuis longtemps. Un de ces nombreux fantasmes que son asexué de mari n'a jamais songé à l'aider à réaliser. Et puis, il sait que... Est-ce pour ça? Qu'a-t-il en tête, exactement? Etre déstabilisée de ne pas savoir ne fait qu'ajouter à son excitation, et son entre-jambe est un four. Elle sent déjà que ça palpite, là-dedans. Soumise à ses ordres...
Elle vrille son regard dans celui de son amant. Avec à la fois l'insistance de celle qui cherche le pouvoir et la douceur presque craintive de celle qui subit les ordres. Et elle retire sa petite culotte de satin, la laissant tomber négligemment au pied de la table. L'humidité a condamné l'entre-jambes à accuser un léger retard sur le reste de la pièce d'étoffe, comme si le sexe avide avait donné un baiser d'adieu à ce qui le masquait. Elle doit se mettre sur la pointe des pieds pour monter, puis elle s'asseoit lentement en prenant soin d'écarter l'arrière de la jupe. Le contact froid de la surface de la table n'ôte rien à son plaisir: elle se sent nue. Plus nue ainsi que si elle ne portait rien du tout. L'espace d'un instant, une lueur de défi traverse son regard, quand il ouvre la braguette de son pantalon pour en tirer un chibre majestueusement dressé. Il n'est ni particulièrement long ni particulièrement large, mais il est droit et régulier, elle en ressent cruellement la douceur à distance. Une onde de désir flashe dans son ventre et provoque un soupir quand elle s'imagine le prendre dans sa bouche, faire disparaitre ce petit grain de beauté si étrangement placé et qu'elle aime tant faire disparaitre en elle...
"Mmmm... mon Amant... c'est pour toi... regarde!"
Elle soulève doucement le pan de jupe dissimulant son sexe, en prenant soin que le tissu effleure la vulve humide. Petit frisson. Puis les doigts s'approchent de l'antre pour aller chercher le petit bouton charnu. Quelques petits glissements, puis le doigt va se perdre un peu plus bas pour aller chercher un peu d'humidité dans la cavité brûlante. Cette petite pénétration accélère sa respiration, et elle constate avec délice qu'il est à l'agonie, décomposé de désir. Lui aussi. Sa queue dressée est une impitoyable torture, elle a envie de se précipiter dessus pour la chevaucher follement, mais elle doit rester: l'ordre de son amant est formel.
Elle ne le quitte pas des yeux lorsque s'impose dans ses pensées ce cri: "j'ai envie de toi!" Elle continue de se caresser, patiemment. Doucement au départ. Mais dans les ondes qui dévastent son ventre, elle devine l'impérieuse nécessité d'un orgasme. Elle est sur la route, elle y monte.
Elle se délecte du plaisir qui monte en elle, et de la vue de ce chibre aimé, qu'il caresse tout en prenant soin de le masquer le moins possible, comme s'il voulait qu'elle s'en imprime l'image dans les yeux de façon indélébile. Il se crispe et ralentit ses caresses, et elle se plait à penser qu'il fait ce qu'il peut pour retenir l'explosion. Oh, elle adorerait qu'il parte, qu'il se répande ici, sur son ventre, sur ses vêtements, sur la moquette, mais elle aimerait encore plus sentir le jet chatouiller ses parois intimes, à l'intérieur. Y penser lui fait franchir encore un pallier et quelques secondes après l'explosion se déclanche.
La sensation la cambre tandis que ses gémissements emplissent la chambre. Entre les poils de son intimité, un liquide chaud et abondant ruisselle, dégoulinant sur la table ainsi bénie.
Comme un mendiant se précipiterait sur des pièces d'or jetées à la volées, son amant se rue sur ce liquide et se met à le laper sur la table. Cette langue qui lui a déjà tant donné de plaisir, elle la voit là, à peine à une dizaine de centimètres de ses lèvres intimes, et cette vue est une nouvelle torture.
"Oui... Vas-y, lape... C'est pour toi... C'est mon moi intime... Bois-moi!" Elle hasarde une douce main sur la chevelure de son homme, ainsi prosterné devant elle. Qui dirige? Qui soumet? Cette langue, elle la ressent presque aussi fort que si elle était venue visiter ses replis...
Les mains du bienheureux forcené s'installent sur ses cuisses, remontent vers ses fesses. Tout cela est si fort... Elle finit par sentir remonter la pression en elle. Alors elle plonge sa main dans les cheveux de son mâle pour lu ilacher d'un ton presque suppliant
"Prends-moi!"
 
Posté par webslady le 21 Mai à 17:09
Posté par webslady le 21 Mai à 17:08


Tu veux " jouer " ...se dit-elle...
Bien sur , elle avait un désir presque "vital " qu'il la prenne là , tout de suite , sur cette table blanche ....
Mais ces tortures amoureuses , elle savait en jouer , elle savait qu' elle serait sous peu conduite encore et encore aux portes royales de l'extase ...
Ce n' était que partie remise , car par dessus tout ...ces jeux amoureux , ces défis aux sens que lui offraient son Amant , exaltaient ses délires .
Elle adorait jouer ..à ces jeux là...on ne perdait jamais ..on y gagnait tooujours en plaisir , en bonheurs , même volés ou surtout " volés " ...
Alors elle repoussa tendrement la tête de son Amant , se releva de la table en prenant grand soin de ne pas froler cette flaque d' Amour qu'il avait commencé à laper ...
Elle s 'agenouilla ainsi à coté de lui , leurs visages étaient tout proches , se souriaient de cette infinie complicité .
A l'éclair de tendre lubricité qu'il vit passer dans son regard , il comprit aussitôt .
Elle posa sa langue sur la table et commença à laper ce subtil nectar que son antre brulante venait de liberer il y avait quelques minutes...
Des paillettes de bonheur illuminèrent le quatuor de leurs yeux ...
Ils se mirent tous deux à laper ce nectar , ce philtre des Dieux du plaisir .
Leurs langues se frolèrent , s'enroulèrent , échangèrent leurs voluptés ...
De la table à leurs langues amoureuses se mit alors en place un ballet infernal , torride et fusionnel ....
Quand il n' y eut plus rien à laper sur la table ;elle posa ses mains sur Lui , l'invita à se redresser puis de son index coquin poussa délicatement son Amant adoré jusqu' à ce qu'il rejoigne cette jolie chaise bleue et le fit s'assoir ....
Il était à sa merci ...
Sexe bandé et offert à toutes ses envies ....
Regard troublé de l'Amant qui se retrouve libre et en harmonie avec ses désirs les plus violents , les plus secrets ; si délicieusement partagés ....
Dieu qu'il était beau ainsi ....

Dieu qu'il était beau ainsi ....
Sourire désarmant
Regard pétillant
Sexe brulant
Corps si empli de Désir et l'inspirant autant ...
Elle savoura un instant ce tableau si troublant .
Et relevant délicatement sa jupe , vint s' assoir sur lui , en un sourire de défi ...juste sur ses cuisses musclées ....
Leurs sexes au bord l'un de l' autre se frolaient à peine .....
Dans un sourire , elle lui demanda :
" Et qui va prendre qui , là ? "
avant de l'embrasser d'un de leurs baisers goulus , tendres , profonds et magiques ....

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5 avril 2011

Mots kinappés 3

Sillon... Créé le 20 Avril à 16:13 
Sillon...

Il y a celui que tu laisses lorsque tu marches. Est-ce ton pas qui laisse une impression, une présence? Est-ce l'odeur de ton parfum qui demeure un instant, subtil et entêtant, comme si le temps s'étirait pour perpétuer ton passage?
Il y a celui qui me traverse lorsque je pense à toi, lorsque je te regarde. Il se tend en moi, emportant mes émotions, déchirant ce qui a trop longtemps été mon être.
Il y a celui que mon regard trace sur toi lorsque tu me sens détailler tes courbes, tel un laser lisant une piste pour en extraire toute la musique qu'elle contient.
Il y a celui que trace mon doigt quand il caresse ta peau douce et chaude, au-delà de laquelle ta chair se contracte pour suivre la caresse, l'accompagner. Un sillon chaud sous ta peau où ton corps et ton âme se lient pour crier famine.
Il y a celui où j'aime me perdre, courant de ta nuque à ton sexe. Je m'y perds, j'y perds toute lucidité lorsque je le longe et le traverse de tout mon corps et de toute mon âme.
Il y a celui qui résume chacun de ces fantasmes, celui qui matérialise la violence de mon désir sur le mur carrelé de la douche, hommage diaboliquement concret au corps qui me torture de son absence, comme jailli de la baguette d'un magicien qui prononce ton prénom comme formule magique.
Posté par webslady le 21 Avril à 1:57


Il y a ce sillon qui lézarde l' âme
Ce sillon que l'on nomme Désir
Il émane de lui une telle violence
Ce sillon à suivre irrésistiblement
Afin que fusionnent les amants
Ce sillon qui finalement unit
Bien plus qu'il ne sépare .

5 avril 2011

Mots kinappés 2

Sous les menhirs Créé le 30 Mars à 22:04 
Granite et herbe grasse ont coloré mes rêves
Tu as ouvert la chasse et décoré sans trêve
Les murs nus et fadasses de mes envies en grève...
Lentement le temps passe et mes instincts se lèvent.

A jamais je veux fuir cette vie délabrée,
J'irai sous les menhirs te trouver, belle parée,
Remplir de tes soupirs l'air venteux de ces prés
Et ton antre envahir, y revenir à ton gré...

Laisse-moi te préparer de mes mains trop dociles,
De ma bouche dévorer ton doux corps si habile
Pour m'emmener forer de l'outil érectile
Tes mines où effarée tu vas perdre le fil!

Tes seins abandonnés sentiront ma chaleur
Tu vas me les donner et j'offrirai couleurs
A tes chairs étonnées pour lesquelles mon ardeur
Nous laissera sonnés, éperdus de bonheur!
Posté par webslady le 2 Avril à 10:50



Lorsque nos corps se loveront dans la grêve
Le plaisir alors ne connaitra plus de trêves
Le temps complice déjà fait croitre ton glaive
Et une sensuelle moiteur inonde mes rêves
Je me prosternerai devant ton phallique menhir
Inexorablement tu sentiras le plaisir t'envahir
Sous mes baisers d'amour tu ne sauras te retenir
Envolées nos douleurs, tels de lointains souvenirs
Paienne, tendre et lubrique à toi je me donnerai !

5 avril 2011

Mots kidnappés

Pardon cher E.....n ...mais ces mots me sont chers ....bien au delà de ce que tu ne peux l'imaginer ....

Je ne veux pas les perdre ...aussi ...je les kidnappe ici , pardon....

 

Je te ferai payer mon attente Créé le 1 Mars à 22:50 
Je prendrai le temps de mettre le feu à mon âme par le brasier de tes courbes et ferai de mon regard une torture pour toi. Tu y liras la violence de mon désir et elle bercera tes fantasmes. Tu te sentiras femme comme jamais.
Et si tu crois trop que ton pouvoir sur moi me met à tes pieds, tu négligeras le piège où je vais t'enfermer. Tu sentiras que quelque chose ne tourne pas rond dans la lenteur calculée de mes gestes, qui t'intriguera lorsque je t'effeuillerai. Mes mains suivront tes courbes, mes baisers légers dans ton cou dériveront vers les ailleurs pleins de promesses de ton corps endiablé. Ici et là, quelques caresses de la langue, assez précises et évocatrices pour éveiller ton désir, pas assez pour le satisfaire totalement. Je prendrai le temps de faire un brasier de l'air de tes poumons. Tout faire pour t'entendre gémir...
Je tendrai ta peau à coups de caresses subtiles jusqu'à la rendre douloureuse. Et même si tes mots refuseront de me supplier de te libérer de ces tensions, je ferai en sorte que tout ton corps me le crie. Tes pointes de seins tendues, ton sexe trempé menaçant d'inonder tes cuisses... Je frotterai doucement mes dents sur la peau douce de tes fesses offertes, remonterai de ma langue ta colonne vertébrale jusqu'à ta nuque. Je te ferai frissonner comme personne.
Même quand je consentirai à rendre plus fougueuse notre étreinte, je ferai tout pour que le désir te submerge. Imagine mon sexe tendu caressant tes lèvres intimes sans jamais vraiment les franchir. Mes testicules brûleront ton périnée détrempé, le gland de mon sexe viendra embrasser ton clitoris, le longer, se frotter contre lui. Tu sentiras la hampe durcie agacer l'entrée de ton antre et la chaleur monter en toi. Et tu ne pourras plus t'empêcher de me supplier d'entrer. Tel sera mon piège!
Je n'entrerai en toi que pour te faire hurler de plaisir et de soulagement, pour que ton sexe dévore avidement le mien, fermement décidé à le boire jusqu'à la dernière de ses gouttes. Tu iras plus haut que ce que tu croyais possible...
Posté par webslady le 3 Mars à 18:04

OHHH !! I'm almost chocked !
;-)
Une délicieuse tendance à la " domination " ?
Attention à l' effet switch alors....................!

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